Philippe Colin, médecin homéopathe, installé depuis janvier 1978 à Tarbes, ville moyenne du sud-ouest de la France, puis à Semeac, dans la banlieue de cette même ville.
J'ai suivi mes études médicales à Poitiers puis à Toulouse ; j'ai ensuite été interne de la région sanitaire Midi-Pyrénées. De formation homéopathique initiale par le CEDH ancienne formule, lorsqu’il était dirigé par Denis Demarque, Pierre Joly et Michel Aubin. Ma formation continue est en grande partie autodidacte, surtout à partir des ouvrages anglosaxons (Encyclopédie de TF Allen, Matières Médicales de Clarke et de Vermeulen, ouvrages de Jan Scholten et Rajan Sankaran). Pratique en majeure partie pluraliste, parfois uniciste. Auteur de nombreux articles dans l’Homéopathie Européenne où je faisais partie du comité de rédaction, et dans diverses revues (British Homeopathic Journal, devenu Homeopathy actuellement, Cahiers du Centre Liégeois d’Homéopathie, Revue Belge d’Homoeopathie). J'ai publié un ouvrage intitulé « Philosophie de la médecine homéopathique ». Animateur avec Philippe Marchat du groupe de formation médicale continue du Piémont Pyrénéen. Membre de la Société Savante d’Homéopathie, où je fais partie du groupe « recherche », plus spécialement chargé de traduire les articles de recherche parus dans la presse anglo-saxonne.
Je suis marié, nous avons trois enfants et une vie de famille précieuse et toujours enrichissante. Mon épouse travaille avec moi, s'occupe de la gestion du cabinet médical, et m'a apporté une aide très appréciable dans la rédaction de mon livre. Elle collabore toujours judicieusement dans la rédaction des articles récents. Nous partageons les mêmes passions pour la lecture, les arts, le jardinage et les ballades dans la nature. C'est cette excellente qualité de vie au quotidien qui permet d'assumer les charges de travail du cabinet médical et des diverses activités professionnelles.
Philippe Marchat, médecin homéopathe. A la fin de mes études de médecine effectuées dans la ville rose, « où l’on se traite de con à peine qu’on se traite », je m’installe, fin 1987, près de Pau, en association avec le regretté Pierre Joly qui avait été le responsable du CEDH de Toulouse où je me suis formé.
Dès les dernières années de mon cursus médical, je me suis inscrit à la faculté de lettres de Toulouse-le-Mirail, où j’ai entrepris des études de philosophie. Cette discipline m’a toujours intéressé et attiré. J’y ai passé une licence puis une maîtrise de philosophie. Ce qui m’a le plus intéressé en philo ? La philosophie grecque : les pré-socratiques, Platon, Aristote. La philosophie moderne et contemporaine : Kant, Hegel et, surtout, Husserl et Heidegger. Enfin, la philosophie des sciences.
J’ai publié deux livres. Le premier, « la médecine déchirée », consacré aux enjeux et arrières plans méconnus de l’impossible dialogue homéopathie/médecine classique. Le second « L’objet de l'homéopathie : le corps vécu », comme son titre l’indique, cherche à définir l’objet de notre pratique.
J’essaie d’exercer au maximum en tant que médecin de premier recours. Certains patients, bien sur, viennent me voir en tant qu’homéopathe et ont, par ailleurs, un médecin de famille. Ce n’est pas la situation que je préfère ni, me semble-t-il, la plus souhaitable pour l'homéopathie. Je trouve, en effet, le fait d’être en « première ligne » fort instructif et cela conduit, me semble-t-il, à une certaine modestie et beaucoup de pragmatisme.
Du point de vue homéopathique, je ne me reconnais pas vraiment dans le partage pluraliste/uniciste. Je suis tout à fait convaincu que le déséquilibre global du patient relève d’une prescription unique. Mais si je sais que « le tout est plus que la somme des parties », je sais aussi que, les penseurs modernes de la complexité l’ont bien montré, « le tout est, parfois, moins que la somme des parties ». Ce qui veut dire qu’il y a des cas où les patients présentent, en plus de leur dérèglement global, d’autres troubles à traiter indépendamment. Ces dernières années, les travaux de jan Scholten sur les minéraux et l’approche clinique de Rajan Sankaran sont au centre de ma pratique. Je n’oublie pas cependant, comme tout bon musicien amateur, de « faire quelques gammes » et je lis et relis donc pas mal de matière médicale classique, sans oublier les travaux, aussi instructifs que rigoureux, du Centre Liégeois d’Homéopathie. J’ai, enfin, inclus une forte composante psychothérapeutique dans mon exercice quotidien.
Pour finir, je dirai que j’ai, à titre personnel, l’immense chance d’être accompagné et entouré d’une façon parfaite par ma femme, mon fils et ma fille. Et il me reste quand même un peu de temps pour jouer de la guitare, pianoter de temps en temps, marcher, souvent, dans les collines et les bois qui jouxtent ma maison et…vivre le quotidien, ce qui est essentiel.
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